J’animais des ateliers de dessin, pour la fondation Lideres constructores de paz qui travaille les samedi, auprès des jeunes d’Aguablanca.
Aguablanca est une « invasion », un bidonville si grand qu’il serait dit-on, plus étendu que Cali.
La partie d’Aguablanca dans laquelle la fondation est implantée est à grande majorité noire, peuplée de descendants d’esclaves. Un grand flot de personnes ont été déplacées à la suite del Charco, un Tsunami qui a mit à la rue des centaines de familles d'afrodecendientes de la côte Pacifique. Mais c’est l’extrême misère surtout, et le fort taux de natalité au sein de ces populations, qui agrandissent constamment l'« invasion ».
Quand on parle de "guerre" à Aguablanca, il s’agit de guerre de gangs. La police n’y entre pas sans gilet pare-balle et Galil à la main. Quand c'est la "guerre" personne ne rentre dans le quartier, personne ne sort des maisons et l'activité est bien sûr annulée.
J’ai le souvenir qu’il y pleuvait parfois des milliers de tracts (lancés depuis des hélicoptères de l’armée qui passaient très haut). Pour nous rappeler les récompenses, ainsi que les numéros de téléphone à appeler pour dénoncer « l’ennemi » ( la guérilla).
Voici donc le résultat de certaines activités plastiques menées avec les enfants.
N'hésitez pas à publier vos impressions et à me contacter pour vos questions.
Respectueusement,
Marie.
Vous pouvez également retrouver les activités menées auprès des enfants du barrio Arenal (à Barrancabermeja) en cliquant sur ce lien http://dessinsdenfantscolombiens.blogspot.com/
Aguablanca est une « invasion », un bidonville si grand qu’il serait dit-on, plus étendu que Cali.
La partie d’Aguablanca dans laquelle la fondation est implantée est à grande majorité noire, peuplée de descendants d’esclaves. Un grand flot de personnes ont été déplacées à la suite del Charco, un Tsunami qui a mit à la rue des centaines de familles d'afrodecendientes de la côte Pacifique. Mais c’est l’extrême misère surtout, et le fort taux de natalité au sein de ces populations, qui agrandissent constamment l'« invasion ».
Quand on parle de "guerre" à Aguablanca, il s’agit de guerre de gangs. La police n’y entre pas sans gilet pare-balle et Galil à la main. Quand c'est la "guerre" personne ne rentre dans le quartier, personne ne sort des maisons et l'activité est bien sûr annulée.
J’ai le souvenir qu’il y pleuvait parfois des milliers de tracts (lancés depuis des hélicoptères de l’armée qui passaient très haut). Pour nous rappeler les récompenses, ainsi que les numéros de téléphone à appeler pour dénoncer « l’ennemi » ( la guérilla).
Voici donc le résultat de certaines activités plastiques menées avec les enfants.
N'hésitez pas à publier vos impressions et à me contacter pour vos questions.
Respectueusement,
Marie.
Vous pouvez également retrouver les activités menées auprès des enfants du barrio Arenal (à Barrancabermeja) en cliquant sur ce lien http://dessinsdenfantscolombiens.blogspot.com/
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